5 programmes à (re) découvrir qui mettent à l'honneur les cheveux afros

Crépus ou défrisés, en afro ou sous une coiffure protectrice, le cheveu afro est l’un des plus versatile. Très peu représenté à la télévision, il concerne pourtant près de 20 % des Français.
Chez ma coiffeuse afro, nous avons décidé de le mettre à l'honneur, en vous proposant une selection de 5 programmes dans lesquels la femme noire et les cheveux afro sont à l’honneur.


Good hair

Une documentaire tiré (ou pas) par les cheveux

Par : Jeff Stilson et Chris Rock

Etats-Unis | 2008 | 1h35 | Documentaire

Défrisages, rajouts, permanentes… L’acteur Américain Chris Rock explore dans ce documentaire, la culture capillaire des femmes afro-américaines. À travers le témoignage d'anonymes et célébrités, l’acteur s’interroge sur la raison pour laquelle les hommes et femmes Noires ressentent le besoin de modifier leurs cheveux. Il retrace le chemin des extensions capillaires et des défrisages en allant de l’Inde où sont pratiquées des séances géantes de tonsure, qui composent les tissages et perruques, aux salons de coiffure pour interroger celles et ceux qui payent pour transformer leurs cheveux. 

À travers l’humour et les anecdotes, ce documentaire soulève une réelle question d’acceptation de soi. 

Méduses, cheveux crépus et autres mythes 

Le phénomène Nappy à l'international.

Par Adèle Albrespy et Johanna Makabi

France | 2018 | 18 minutesCourt métrage documentaire

À travers le monde, Adèle et Johanna ont filmé les différentes coiffures et méthodes d’entretiens des cheveux afros. L’occasion de découvrir les traditions et la perception des cheveux crépus autour du monde. 

Hair Love :

Le dessin animé qui fait du bien

Par  Matthew A. Cherry et Bruce W. Smith

Etats-Unis |2020 |6 minutes |Dessin animé

À apprécier avec ses enfants, ou seul, ce court-métrage raconte l’histoire d’un père afro-américain, qui apprend à coiffer les cheveux de sa fille, Zuri. Multi récompensé, le dessin animé a eu un écho médiatique phénoménal. Le succès est tel, qu'il sera prochainement adapté en série. Alors que jusqu’ici les héros de dessins-animés aux cheveux crépus étaient quasi inexistant, ce court-métrage prônant l’amour des cheveux naturels, et la volonté de combattre les clichés a raflé tous les titres. "Je voulais voir une jeune famille noire dans un film d’animation", avait expliqué son réalisateur Matthew A. Cherry. 

Self made 

Une girlboss inspirante

Avec Octavia Spencer dans le rôle de Madam CJ Walker

Etats-unis | 2020 | 45 min par épisode | Série Netflix

Née en Louisiane juste après l’abolition de l’esclavage, Madam C.J Walker est l’une des premières self-made-woman des états unis. À elle seule, Madam a bâti un empire de millions de dollars grâce à des produits capillaires. Plus encore, elle marque l'histoire en devenant la première femme millionnaire autodidacte des Etats-Unis. En quatre épisodes, la série relate l’ascension de cette afro-américaine. Une série qui prône la confiance en soi, à travers le cette boss-lady pour qui, les cheveux sont synonymes de confiance en soi et de pouvoir.

Kickin’ it with the kinks 

Nappy or not nappy 🤔

Par : Cynthia Butare

Rwanda |2012| 55 min | Documentaire 

Garder ses cheveux naturels et les assumer, ou défriser ses cheveux ? Comment s’occuper de ses cheveux lorsque l’on a été habituée depuis son plus jeune âge aux coiffures protectrices à répétition et aux défrisages ? Ce sont des questions que beaucoup de femmes aux cheveux crépus se sont déjà posées. Dans ce documentaire, Mundia, co-fondatrice du blog blackgirlflow et étudiante à l’Université de Manchester décide de documenter sa prise de conscience. À travers le témoignage de plusieurs femmes, elle s’interroge sur leur coût d’entretien, sur la vague Nappy et sur le temps ces jeunes femmes consacrent à leurs cheveux. Mêlants témoignages de spécialistes et d’autres de femmes aux cheveux texturisés ce documentaire nous amène en Angleterre ou la réalisatrice découvrira comment aimer et chérir ses cheveux naturels. 

Une belle sélection de programme qui évitera le temps de 5 films, le syndrôme du “Bon…on regarde quoi?”.

Source de l'image de couverture : @gettyimages

Melany
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